La sélection...

Par sélection s’entend le fait de faire le tri en limitant les moyens de telle action sur tel élément et souvent en fixant une limite pour éviter les débordements. Bien que souvent ces limites soient fixées par des règles de bienséance et de comportement fixées par la société, il n’empêche que l’âme doit garder le contrôle et limiter les dangers qu’une action ou une pensée pourrait provoquer dans le monde actuel. En effet on voit bien que la consommation d’alcool apporte des effets néfastes sur le moment (irritabilité, excitation,…) et bien qu’on puisse de temps en temps consommer, il faut être capable de se fixer une limite surtout quand on sait qu’une surconsommation peut entraîner diverses complications par la suite. Le conflit se gère ici entre le corps qui souhaite de soulager des douleurs que lui inflige l’esprit. Le corps va, en se saoulant, se séparer de l’esprit en inhibant les effets de l’âme, le pont qui lie les deux ries est coupé. L’esprit va quand à lui s’exprimer, et va faire parler à langue déliée le consommateur. L’absorption de ce type de produit réduit l’effet de l’âme, mais celle-ci durant la consommation va riposter en faisant raisonner l’être, ce n’est pas l’esprit ici qui va réagir, bien au contraire, il aime couper les liens avec le corps qui le possède, ce pont ne fait que limiter son champ d’action. L’âme se doit de faire collaborer les deux rives et pour se faire, ici, elle va agir par raisonnement : « en buvant tu tue ton corps à petit feu, tu réduit tes chances de vie et par la mort prématurée de ton corps, tu limitera ton pouvoir d’évolution… » voici les mots que peut entendre l’esprit ; le corps lui aura un discours autre : « rappelle-toi dans quel état tu étais la dernière fois, tu veux réitérer cet événement mémorable ? En plus dans cet état tu réagis n’importe comment, te blesse facilement sans t’en rendre compte et c’est après que les effets se soient dissipés que tu le regrette alors limite-toi la prochaine fois… » L’âme ne va pas empêcher ici que l’acte de boire ne se passe mais elle va fixer des règles et des limites tel que la loi le fait également pour ceux qui conduisent. Elle va sélectionner la limite maximale que tel acte ou pensée peut provoquer et lorsque cette limite est atteinte, l’alarme se déclenche et souvent l’individu sait qu’il doit stopper. Réfléchir avant d’aller trop loin, oui, mais cela s’applique souvent à du vécu, ne faut-il pas « le voir pour le croire » ? Il est vrai que la sélection vient souvent du fait d’un événement vécu et parfois il faut mieux se gager uniquement sur des leçons avant de se jeter à l’eau d’où la règle de l’inhibition.